Le syndrome du tigre chez le chat : qu’est-ce que c’est ?


Certains ont sûrement eu connaissance dans les médias qu’un chat avait attaqué des êtres humains et ce n’était pas pour se défendre, mais bien une attaque digne d’un félin. L’alimentation, mais aussi un sevrage trop tôt sont semble-t-il en être la cause
Nuage

 

Le syndrome du tigre chez le chat : qu’est-ce que c’est ?

 

Peu connu, le syndrome du tigre peut transformer votre chat, d’ordinaire si gentil et si doux, en un véritable prédateur…

Le syndrome du tigre ne porte pas ce nom pour rien. En une poignée de secondes, le plus inoffensif des chats domestiques peut se transformer en un fauve, et mettre votre vie en danger.

« Pimousse est habituellement un chat tellement doux, affectueux, réclamant sans cesse câlins et papouilles, qui du jour au lendemain m’a attaqué sans raison apparente mais très violemment », relate Elodie, victime d’une agression de son chat, sur Facebook.

Après être partie en vacances quelques semaines et avoir laissé son chat à son conjoint, elle a retrouvé chez elle un véritable « petit monstre qui veut ma mort ».

« Je suis sortie complètement choquée de cette agression, surtout qu’il cherchait à attaquer le visage. Mon petit ange devenait démon, méconnaissable », confie-t-elle encore sur Facebook.

Le bras d’Elodie, lacéré par les griffures de son chat – ©Facebook 

Le syndrome du tigre, qu’est-ce que c’est ?

Si Pimousse est ainsi devenu fou, c’est parce qu’il souffre du syndrome du tigre : ce mal se traduit par des agressions sur les propriétaires. Il est généralement dû à un problème d’alimentation :

« cette agressivité est habituellement déclenchée par la faim, en raison d’une alimentation carencée ou d’une distribution de nourriture inadaptée », explique le Dr Stéphane Tardif, vétérinaire. « Un chat qui a un faim, parce qu’il n’est nourri qu’une fois par jour ou bien parce que son alimentation est de mauvaise qualité, notamment trop pauvre en protéines, peut se montrer agressif au moment de la préparation de son repas ou lorsqu’il se retrouve en milieu clos », précise-t-il. 

Pimousse étant un chat d’intérieur ayant perdu son instinct de chasse à force de se nourrir de croquettes, il souffre d’un « ennui alimentaire », ce qui peut expliquer ce syndrome. Un sevrage trop court, ainsi qu’un attachement trop fort entre le chat et sa propriétaire peuvent également être à son origine.

 

Une bonne alimentation peut aider à résoudre le problème / ©Shutterstock-Master-L 

Les solutions

Le syndrome du tigre n’est pas une fin en soi. On peut y remédier :

« la mise à disposition de croquettes à volonté et l’enrichissement de l’environnement du chat avec des jeux et des friandises peuvent l’aider. Il s’agit de stimuler son instinct de chasseur », conseille le Dr Tarif.

Une bonne alimentation, riche en protéines, est également recommandée.

Même si une mauvaise expérience avec son chat peut être traumatisante, Elodie rappelle sur les réseaux sociaux que l’abandon n’est pas une solution :

« Le jeter dehors n’arrangerait pas le problème bien au contraire, il faut du calme et de la patience, un peu de réaménagement dans la maison et surtout continuer à lui donner beaucoup d’amour ! »

 A travers son témoignage, la jeune femme espère « éviter que certains propriétaires dépassés ne mettent leurs animaux dangereux dehors ».

Par Elisa GorinsCrédits photo : rawcaptured photography / Shutterstock

http://wamiz.com/

2 réponses à “Le syndrome du tigre chez le chat : qu’est-ce que c’est ?

  1. C’est assez brutal effectivement.
    Cela me rappelle ma Paulette qui un jour je ne sais pour quelle raison m’a soufflé dessus, tel un prédateur. Ce n’était qu’un avertissement. J’ai levé le doigt, elle connaissait bien ce geste. Puis je me suis approchée d’elle tout doucement n’ayant pas envie de faire griffer et puis j’ai attendu tout en lui parlant. D’elle même elle s’est mise à venir se frotter contre moi. Elle avait peut-être mal interprété quelque chose de ma part ?
    Elle était très bien soignée par son maître initial, mon mari, et ceci tout à fait normalement, sauf qu’il ne lui donnait pas de câlins. Ou peut être qu’elle venait en chercher. En tout cas lorsque je partais en Belgique et que je revenais. Elle boudait carrément et me faisait la tronche pour rester polie. Cela me faisait rire. Elle pas semble t-il. Comme quoi, les animaux et surtout les chats, sont des êtres vivants continuellement à apprivoiser ou se laisser apprivoiser par eux. Du moins pour les chats. Les chiens c’est une autre histoire étant chef de meute pour le propriétaire.

    Paulette et moi étions assez fusionnelle, ce qui n’est pas habituel chez un chat de race ordinaire. J’ai toujours été assez étonnée de cela, et puis j’en ai bien profité qu’à ce jour je ne parviens pas à l’oublier.

    Quant à ton récit. Cette dame était partie en vacances. Qu’est ce qui c’est passé en son absence. Une sorte d’attitude féline effectivement contre la maîtresse à titre de représailles ? J’ai lu l’explication. Peut-être ? Je ne suis pas éthologiste et j’aurais bien aimé pour approfondir l’étude de Paulette qui était intelligente et faisait des choses vraiment spéciales.

    Rien que des croquettes à mon avis, ce n’est pas bon. Paulette en avait comme friandises. D’ailleurs au bout d’un moment elle n’en voulait plus. J’arrêtais et puis après elle était contente d’en recevoir à nouveau, car cela croque sous leurs dents.

  2. Mon chat à toujours de quoi manger dans sa gamelle et quand je dois sortir je lui mêts la radio, si si (je ne rigole pas) comme cela elle ne sent pas seule enfin disons qu’elle entends un bruit et que vais revenir. Si je devais partir plusieurs jours je ne sais pas comment elle réagirait.

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