Contrairement aux idées reçues, la somnolence au volant est la première cause d'accident sur les autoroutes (1 sur 3), devant l'alcool (1 sur 6) et la vitesse (1 sur 10).
A l'approche des grands départs en vacances, un reporter de la rédaction de L'argus de l'Automobile s'est prêté à une expérience unique, en collaboration avec la Clinique du sommeil.
Bien qu'il ait respecté toutes les recommandations d'usage pour lutter contre la somnolence au volant (pause toutes les deux heures, respect des limites de vitesses, déjeuner léger, etc.), il s'avère que le conducteur a dormi 11 minutes durant son trajet Paris-Nice (930 km), sans s'en apercevoir ! Autrement dit, il a parcouru un total de 24 km, à une vitesse moyenne de 130km/h, en état de somnolence.
Lundi 21 juin, veille de son départ, l'automobiliste s'est rendu à la Clinique du sommeil (Paris 17) pour se faire équiper de 15 électrodes qui, reliées à un boîtier, ont permis d'enregistrer ses gestes et ses différents états (éveil, somnolence, etc.). Par ailleurs, il a été appareillé, pour la nuit, d'un dispositif spécial afin de détecter d'éventuels signes d'apnée du sommeil.
Le lendemain matin, les premiers résultats ont montré qu'il avait passé une très bonne nuit avec une qualité de sommeil de « 93 sur 100 ». Toujours équipé de son dispositif de surveillance, il prend alors la route, à bord de son véhicule, en direction de Nice.
Durant son trajet, le conducteur a ressenti trois gros coups de fatigue (à 11h, 15h et 17h). Mais, curieusement, ses pics de fatigue ne correspondaient pas aux phases de sommeil enregistrées par les capteurs. Au total, 11 minutes de sommeil ont été enregistrées entre Paris et Nice. Ces dernières se décomposent en 8 fois et varient entre 30 secondes et 2 mn 30.
Retrouvez l'intégralité de cette enquête dans le prochain numéro de L'argus de l'Automobile, disponible en kiosque à partir du 1er juillet 2010 !
A l'approche des grands départs en vacances, un reporter de la rédaction de L'argus de l'Automobile s'est prêté à une expérience unique, en collaboration avec la Clinique du sommeil.
Bien qu'il ait respecté toutes les recommandations d'usage pour lutter contre la somnolence au volant (pause toutes les deux heures, respect des limites de vitesses, déjeuner léger, etc.), il s'avère que le conducteur a dormi 11 minutes durant son trajet Paris-Nice (930 km), sans s'en apercevoir ! Autrement dit, il a parcouru un total de 24 km, à une vitesse moyenne de 130km/h, en état de somnolence.
Lundi 21 juin, veille de son départ, l'automobiliste s'est rendu à la Clinique du sommeil (Paris 17) pour se faire équiper de 15 électrodes qui, reliées à un boîtier, ont permis d'enregistrer ses gestes et ses différents états (éveil, somnolence, etc.). Par ailleurs, il a été appareillé, pour la nuit, d'un dispositif spécial afin de détecter d'éventuels signes d'apnée du sommeil.
Le lendemain matin, les premiers résultats ont montré qu'il avait passé une très bonne nuit avec une qualité de sommeil de « 93 sur 100 ». Toujours équipé de son dispositif de surveillance, il prend alors la route, à bord de son véhicule, en direction de Nice.
Durant son trajet, le conducteur a ressenti trois gros coups de fatigue (à 11h, 15h et 17h). Mais, curieusement, ses pics de fatigue ne correspondaient pas aux phases de sommeil enregistrées par les capteurs. Au total, 11 minutes de sommeil ont été enregistrées entre Paris et Nice. Ces dernières se décomposent en 8 fois et varient entre 30 secondes et 2 mn 30.
Retrouvez l'intégralité de cette enquête dans le prochain numéro de L'argus de l'Automobile, disponible en kiosque à partir du 1er juillet 2010 !