Toby Quarendon compte aller plus loin et plus haut avec le FCTT
«On l'a échappé belle.» Avec son accent très marqué rappelant son Angleterre natale, Toby Quarendon, comme ses coéquipiers, a senti de près le vent de l'élimination dimanche dernier, lors du match retour face à Villefranche (défaite22-10). Dans l'incapacité d'envoyer du jeu, le FCTT, privé de ballon et mis sur la défensive, a saisi l'ultime opportunité pour inverser la vapeur et s'ouvrir la porte des huitièmes de finale.
Depuis l'heure de jeu, Villefranche avait la qualification en poche en annihilant les 15 points de retard (22-3) suite au match aller et cette défaite sur le score de 27 à 12. «Là, nous avons douté, il a fallu se remettre dans le match et aller forcer la décision», raconte l'ouvreur du FCTT. «Nous savions que c'était la dernière chance, le pack a fait un énorme effort. Quand je reçois le ballon, je vois Max (Suchaud, NDLR) arriver comme un bolide. Je me devais de réussir cette passe et quand le capitaine s'effondre entre les poteaux, c'est une immense joie, une délivrance. Mais que ce fut compliqué.» Loin d'être mis dans de bonnes conditions, Toby Quarendon a dû mettre le bleu de chauffe. «Villefranche a bien étudié notre jeu et sur ce terrain sec, ils se sont mieux adaptés que nous.»
Toby ne cherche aucune excuse, il savoure cette dernière action gagnante qui peut lui permettre de retrouver la Fédérale 1. Une division qu'il a connue la saison dernière sous les couleurs de Castanet. Mais avant d'arriver en région toulousaine, il a commencé son périple français à Mont-de-Marsan en 2013. Deux saisons dont une sous contrat, mais avec une seule apparition en Pro D2. Il s'expatrie ensuite aux États-Unis avant de revenir à Londres dans le club de Richmond. Une formation d'un niveau équivalent à Pro D2 et la Fédérale 1. Finalement, c'est à Toulouse qu'il échoue pour ses études. Actuellement au Creps, il prépare son brevet pour devenir coach sportif à la préparation physique. «Comme à Castanet, j'ai trouvé ici un club familial où il règne un très bon esprit. Que nous montions ou pas, je poursuivrai l'aventure au FCTT.»
À 27 ans, Toby Quarendon attend désormais la suite avec impatience : «Place à cette confrontation contre Mazamet. Espérons que l'expérience de dimanche dernier nous serve de leçon. Nous n'aurons pas toujours ce même scénario. Maintenant, si l'issue est identique je signe de suite. On a vécu des moments rares et exceptionnels au niveau émotionnel.» Placé au centre ou à l'ouverture, Toby Quarendon est prêt à relever le défi avec cette décontraction qui lui sied à merveille.
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