Coronavirus : une quinzaine de personnes confinées en Tarn-et-Garonne
Une enseignante de l’école de Pompignan est confinée après un séjour en Italie. La centrale de Golfech est touchée aussi. Au total, une quinzaine de personnes font l’objet de mesures de prévention dans le Tarn-et-Garonne. Mais aucun cas de coronavirus n’est avéré.
Le Tarn-et-Garonne connaît ses premiers cas de confinement dû au coronavirus. Une quinzaine de personnes ayant séjourné dernièrement en Italie font l’objet de mesures d’isolement pour des suspicions liées à l’apparition soudaine de fièvre. Selon la préfecture, des tests sont pratiqués, notamment au centre hospitalier de Montauban qui est l’établissement référent dans le département. Les autorités ont confirmé, hier soir, qu’aucun cas de Covid-19 n’est avéré.
À Pompignan, commune située au sud du département à la frontière avec la Haute-Garonne, il s’agit d’une enseignante de l’école primaire. "Elle n’est absolument pas atteinte par le Covid-19, tient à rassurer Alain Belloc, le maire de la commune. Il s’agit simplement d’une mesure de précaution instituée par l’Éducation nationale en pareil cas."
L’enseignante a en fait profité des vacances scolaires de février, qui viennent de se terminer, pour faire un voyage en Italie, un des épicentres de l’épidémie de coronavirus sur le continent européen. "Elle doit, de fait, rester à l’isolement par mesure de précaution, ce qui est une bonne chose me semble-t-il", reprend le premier édile de Pompignan, qui veut absolument éviter de créer une psychose chez les Pompignanais. "Notre collègue rentrait de vacances dans la région de Venise, explique une institutrice de l’école communale. Dès qu’elle a pris connaissance des consignes sanitaires du ministère, elle l’a signalé à l’inspection académique. C’est une collègue qui assure les compléments de temps dans plusieurs écoles. Nous avons averti les parents par un mot dans le cahier de liaison… Je n’ai pas constaté de panique chez mes collègues après l’annonce."
Chez les parents d’élèves croisés hier matin, l’heure n’était pas à l’inquiétude: "Tous les parents ont été avertis de ce problème dès mardi par un mot dans le carnet de liaison, précise une mère d’élève membre du bureau de l’association des parents d’élève. Nous espérons que les enfants dont elle s’occupe seront tous accueillis et pourront être dispatchés dans les autres classes durant son absence. En tout cas, pas de panique de mon côté."
Un cas à la centrale nucléaire de Golfech
À Golfech, c’est un agent de la centrale nucléaire qui est rentré d’Italie le 14 février. Il avait repris son travail le 18 février, avant de présenter les premiers symptômes le lendemain. Ce mardi 25 février, l’homme a consulté le service de santé au travail. La procédure d’isolement a été enclenchée. Le patient a été hospitalisé pour subir des examens. Pour l’heure, ce n’est, là aussi, qu’une suspicion. Selon les procédures en vigueur, la centrale a alerté, ce mercredi, en milieu de journée, l’Autorité de sûreté de nucléaire, ainsi que la commission locale d’information. Par ailleurs, une circulaire a été envoyée mardi matin à tous les directeurs d’école et chefs d’établissement du département pour informer personnels et parents d’élèves sur les recommandations du ministère de la santé (voir encadré ci-contre).
À la préfecture, on renvoie également sur l’ARS depuis la réunion qui s’est tenu mardi après-midi où l’ensemble des services de l’état était convié.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?