REVIVEZ - Procès Jawad Bendaoud : le "logeur de Daech" relaxé, le parquet fait appel

Publié le 14 février 2018 à 15h30, mis à jour le 14 février 2018 à 22h49
REVIVEZ - Procès Jawad Bendaoud : le "logeur de Daech" relaxé, le parquet fait appel

JUSTICE - Le tribunal correctionnel de Paris a rendu sa décision ce jeudi dans le procès de Jawad Bendaoud, jugé pour avoir logé à Saint-Denis deux djihadistes impliqués dans les attentats du 13 novembre 2015. A ses côtés étaient également jugés Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen.

Ce live est à présent terminé. 

Jawad Bendaouad, relaxé en fin d'après-midi, sortira donc bien de prison.  

JAWAD LIBÉRÉ ? 


Me Nogueras, l'avocat de Jawad, voit dès ce soir le juge d'application des peines pour demander la remise en liberté de son client. Il est certes détenu également pour autre cause (trafic de stupéfiants) mais devrait pouvoir sortir rapidement.

Huit jours après le réquisitoire du procureur, le tribunal va rendre sa décision. C'est en effet ce mercredi à 16 heures que Jawad Bendaoud, Mohamed Soumah et Youssef Aït-Boulahcen seront fixés sur leur avenir. 

Mardi 6 février 2018, Nicolas Le Bris avait requis une peine de 4 ans de prison avec maintien en détention à l’encontre de Mohamed Soumah et Jawad Bendaoud, jugés depuis le 31 janvier dernier par le tribunal correctionnel de Paris pour "recel de malfaiteurs terroristes". Le représentant du ministère public avait par ailleurs requis la peine maximale de 5 ans de prison et demandé le mandat de dépôt à l’encontre du troisième prévenu, Youssef Ait-Boulahcen, jugé pour "non-dénonciation de crime terroriste".

Les avocats ont plaidé la relaxe

Les avocats de la défense avaient eux, tour à tour, plaidé la relaxe pour leurs clients. Tous ont en effet, au cours des débats comme pendant les mois d'enquête, indiqué qu'ils ignoraient qui étaient les deux hommes, Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh, hébergés dans la nuit du 17 au 18 novembre 2015 rue du Corbillon dans un squat de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). 

Jawad Bendaoud et Mohamed Soumah encourent, en état de récidive, jusqu'à 6 ans de prison et 90.000 euros d'amende. Youssef Aït-Boulahcen encourt, lui, jusqu'à 5 ans de prison et 70.000 euros d'amende.


La rédaction de TF1info

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