Hôtellerie-restauration : «Nous proposons jusqu’à 9% d’augmentation des salaires»

EXCLUSIF. Thierry Grégoire, président de la branche des saisonniers de l’Umih et porte-parole de la négociation sociale, dévoile les propositions qui vont être mises sur la table lors des négociations avec les syndicats de l’hôtellerie-restauration.

Pour rendre le secteur plus attractif, Thierry Grégoire envisage également de proposer un treizième mois, ainsi que la possibilité de ne pas travailler un week-end par mois. (Illustration) LP/Jean-Baptiste Quentin
Pour rendre le secteur plus attractif, Thierry Grégoire envisage également de proposer un treizième mois, ainsi que la possibilité de ne pas travailler un week-end par mois. (Illustration) LP/Jean-Baptiste Quentin

    C’est l’heure des comptes. Après des mois sous perfusion d’argent public pour supporter les fermetures liées à la pandémie, la branche hôtellerie, restauration, café est attendue au tournant par le gouvernement. Il faut dire que l’exécutif goûte peu de voir des centaines de milliers d’offres d’emploi non pourvues dans ce secteur et accuse la branche d’être responsable de la situation à cause de salaires trop bas.

    En pleines négociations avec les partenaires sociaux, Thierry Grégoire, chargé du social au sein du syndicat patronal Umih, dévoile ses propositions : des augmentations de 6 à 9 %, un treizième mois ou encore la possibilité de ne pas travailler un week-end par mois.