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Mauvais temps pour la radio du soleil

Par Revel Renaud

Après trois tentatives de privatisation ratées en onze ans, RMC attend une quatrième fois son sauveur. Qui devra remonter une situation financière dramatique, due à la baisse constante du chiffre d'affaires et à des années de gabegie.

La radio est un monde de tueurs. Un univers sans pitié où, pour survivre face à la concurrence, il faut foncer. L'immobilisme, c'est le carambolage assuré.» A 48 ans, avec son regard franc, ses allures de play-boy, son goût pour les vacances en famille dans le Sud-Ouest, à Ustaritz, son village natal, et sa passion pour la pelote basque, Georges Vanderschmitt n'a pas particulièrement l'allure d'un killer. Mais c'est bien le costume d'un redresseur d'entreprise en péril que ce haut fonctionnaire venant de la Cour des comptes a endossé en prenant, en décembre 1995, les rênes de Radio Monte-Carlo - et la présidence de la Sofirad, holding de RMC.