Et si le Covid n’était pas une pandémie mais plutôt une « syndémie » ?

Dans une unité de soins intensifs, en France en 2020

Dans une unité de soins intensifs, en France en 2020 ANTOINE D’AGATA/MAGNUM PHOTO

De grandes voix s’élèvent pour contester la pertinence du mot « pandémie » et mettre en garde contre la pauvreté et les impasses des politiques publiques menées en son nom.

Un mot nouveau chemine. Il s’invite dans les discussions. On le voit apparaître ici et là dans la presse internationale, du Brésil à la Grande Bretagne. Ce mot, c’est « syndémie ». Inconnu au bataillon du Larousse et du Petit Robert et à peine plus de Wikipédia, le terme de « syndémie » prétend pourtant éclairer d’un jour nouveau le présent et la pandémie elle-même. Et c’est précisément le terme de « pandémie » (du grec pandèmia, « le peuple tout entier »), lequel désigne un mal susceptible de frapper tout le monde partout à tout instant, qui, peut-être, a été mal choisi par l’ensemble des gouvernements.

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Il revient à Richard Horton, patron de la prestigieuse revue scientifique « The Lancet », d’avoir braqué son projecteur sur le concept de syndémie dans un éditorial très relayé du 26 septembre 2020, en accès libre sur le site d’Anti-K où il est traduit en français. Pour Richard Horton, mais il est loin d’être le seul à réfléchir ainsi, l’humanité embarquée dans une série de confinements est confrontée à une réalité bien plus complexe que celle p…

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