Et si le Covid n’était pas une pandémie mais plutôt une « syndémie » ?
De grandes voix s’élèvent pour contester la pertinence du mot « pandémie » et mettre en garde contre la pauvreté et les impasses des politiques publiques menées en son nom.
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Un mot nouveau chemine. Il s’invite dans les discussions. On le voit apparaître ici et là dans la presse internationale, du Brésil à la Grande Bretagne. Ce mot, c’est « syndémie ». Inconnu au bataillon du Larousse et du Petit Robert et à peine plus de Wikipédia, le terme de « syndémie » prétend pourtant éclairer d’un jour nouveau le présent et la pandémie elle-même. Et c’est précisément le terme de « pandémie » (du grec pandèmia, « le peuple tout entier »), lequel désigne un mal susceptible de frapper tout le monde partout à tout instant, qui, peut-être, a été mal choisi par l’ensemble des gouvernements.
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Il revient à Richard Horton, patron de la prestigieuse revue scientifique « The Lancet », d’avoir braqué son projecteur sur le concept de syndémie dans un éditorial très relayé du 26 septembre 2020, en accès libre sur le site d’Anti-K où il est traduit en français. Pour Richard Horton, mais il est loin d’être le seul à réfléchir ainsi, l’humanité embarquée dans une série de confinements est confrontée à une réalité bien plus complexe que celle p…
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