Le coronavirus est mauvais pour
le climat. De nombreux chercheurs s’inquiètent d’une hausse de Co2 une fois la
crise sanitaire passée ainsi qu’un futur désintérêt pour le problème climatique.
Souvenez-vous la semaine dernière, on évoquait ces cartes de la NASA montrant la région du Wuhan en Chine, épicentre du coronavirus, presque vierge de pollution industrielle. Les usines à l’arrêt,
c’est moins de particules fines dans l’atmosphère, de l’ordre de 20 à 30%. Un phénomène de baisse de la pollution que
l’on commence à voir en Italie.
Maintenant, projetons-nous dans l’avenir, que va-t-il se passer pour relancer nos économies à la peine à cause du Covid-19 ? Il y a fort à parier que l’on va produire davantage de carbone. Après la crise financière de 2008, la production de CO2 dans les pays riches a augmenté de 4%, en Chine de 10%, en Inde de 9%. Et pour l’après coronavirus ?
Si les bourses commencent à
flancher, difficile de garder à flot les projets de batteries propres ou
d’éoliennes. Même chose du
côté des panneaux solaires : dans quelques semaines, on va apprendre qu’il y a
une baisse des ventes, parce que la plupart des panneaux solaires viennent de
Chine.
Enfin, la crainte suprême des défenseurs
de l’environnement, c'est d'être délaissés, presque répudiés, par une autre cause, la
peur que l’environnement intéresse moins alors que l’urgence est toujours là.
Et sur l'après coronavirus, deux visions s'opposent. D’un côté, vous avez ceux
qui vous disent, qu'avec cette crise, on va revoir notre mode de vie, être plus responsable et plus local. D’autres qui prétendent que c'est la fin d'une époque. Et entre les deux, il
y a forcément quelque chose à trouver et l’après à
inventer.