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Près de 50 % des Français pourraient faire leurs trajets du quotidien en vélo

INVITÉE RTL - Les mentalités semblent évoluer sur la question de l'utilisation de la voiture en ville. C'est le constat d'une étude de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme. Marie Chéron, responsable mobilités à la Fondation, revient sur ces chiffres.

Un homme sur un vélo (Illustration). Crédit : GERARD JULIEN / AFP
Julien Sellier & Sarah Belien

La cohabitation vélo-voiture à Paris est un des sujets au cœur de la campagne des municipales. Si pour les trois quarts des Français, la voiture reste le mode de transport numéro un, quasiment 50% d'entre eux reconnaissent qu'ils pourraient réaliser leurs trajets du quotidien en vélo. C'est ce que révèle une étude menée par la Fondation Nicolas Hulot.

Marie Chéron, responsable mobilités à la Fondation, affirme que "c'est une bonne nouvelle étant donné que le vélo est le véhicule le plus propre. Et si on a une part de la population conséquente qui peut s'y mettre, c'est une excellente nouvelle," affirme-t-elle.

Alors qu'Anne Hidalgo prévoit de supprimer 60 000 places de stationnement à Paris pour en faire des pistes cyclables, ce que Marie Chéron ne fait qu'approuver. "Si on veut passer au vélo, il faut pouvoir circuler sur un réseau sécurisé. Il faut que les pistes soient séparées du trafic et il faut que les services de vélo qui vont permettre de réparer son vélo au quotidien soient disponibles," énumère la responsable mobilités à la Fondation Nicolas Hulot.

Le vélo au cœur des municipales

Si la question du vélo est centrale dans la course à la mairie de Paris, elle l'est également dans plusieurs grandes villes en France. Car l'appétence pour le vélo se retrouve sur tout le territoire. "L'engouement pour le vélo est perçu dans d'autres grandes villes de France. Des villes sont particulièrement avancées sur le sujet comme Strasbourg, Grenoble, Nantes," cite Marie Chéron.

Le développement de la circulation à vélo dans plusieurs villes grâce aux municipales, c'est le souhait de la responsable mobilités à la Fondation Hulot. Le problème reste les campagnes et les zones péri-urbaines, dans lesquelles plus de la moitié des Français n'ont pas le choix que de prendre la voiture pour se déplacer. Parmi eux "84% ont choisi la voiture comme mode de déplacement principal," affirme Marie Chéron.

Ce qu'elle appelle la "dépendance à la voiture", qu'elle explique comme suit : "Les gens n'ont pas le choix, on est dans une impasse écologique et sociale," car les modes de vie et les villes ont été conçues autour de la voiture. Pour la Fondation, ce qu'il faut développer désormais pour lutter contre la pollution est le "partage" de la route.

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