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Coronavirus : les États-Unis font un premier essai de vaccin

Un premier vaccin a été effectué lundi 16 mars à Seattle aux États-Unis sur une femme de 43 ans en bonne santé dans le cadre d'un programme de recherche international.

Depuis le 1er janvier, 11 vaccins sont obligatoires (image d'illustration) Crédit : AFP
Philippe Corbé & Sarah Belien

Aux États-Unis, les yeux des scientifiques du monde entier sont braqués sur la ville de Seattle. C’est là que depuis lundi 16 mars, un premier essai clinique pour tester un vaccin contre le coronavirus a démarré. 45 personnes en bonne santé se sont portées volontaires pour participer à ce programme de recherche. 

Âgées entre 18 et 55 ans, tous ont pour mission d'aider la recherche internationale. Le premier cobaye est une femme de 43 ans. Cette mère de famille a reçu la première dose lundi dans un laboratoire de Seattle. Elle ne risque rien, car ce n’est pas le virus en tant que tel qui lui a été injecté. Les chercheurs veulent voir si le vaccin accélère son système immunitaire, comme ils ont déjà pu le constater sur des souris.

Ce programme de recherche est financé par une agence fédérale, donc de l’argent public, et par un laboratoire privé. Mais attention, si ces premiers vaccins sont développés à une vitesse record, il faudra un an voire un an et demi pour qu’ils soient mis sur le marché.

Des chercheurs mobilisés dans le monde entier

Des dizaines d’équipes à travers le monde cherchent un remède au coronavirus. Un laboratoire privé américain va commencer ses essais pour un autre vaccin, aux États-Unis, en Chine, et en Corée du Sud. D’autres laboratoires cherchent un traitement dont le Français Sanofi et l’Américain Regeneron, qui ont commencé lundi également avec un essai clinique. Ces derniers travaillent à partir d'un traitement développé pour les polyarthrites chroniques.

En France, des chercheurs de l'Institut Pasteur sont aussi sur le pont. Dimanche 15 mars, le journal Die Welt avait également évoqué le souhait de rachat du laboratoire allemand CureVac par Donald Trump. En effet, la société affirme être "à quelques mois" de pouvoir présenter un projet de vaccin pour validation.

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