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Séisme en Nouvelle-Zélande : le tsunami redouté n'a pas eu lieu

Un séisme de magnitude 8,1 au large de la Nouvelle-Zélande a fait craindre le pire aux habitants du Pacifique, vendredi 5 mars.

Une vague lors d'un tsunami (Image d'illustration). Crédit : EliasSch / Pixabay
Gaétan Trillat & AFP

Plus de peur que de mal. Une alerte au tsunami a été déclenchée vendredi matin en Nouvelle-Calédonie, après un séisme de magnitude 8,1 à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande, mais la vague redoutée n'a finalement pas déferlé. L'alerte a été "levée sur l'ensemble des territoires français du Pacifique" deux heures après son déclenchement, a tweeté le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu vers 02h25 (heure de Paris).

La vague la plus haute, d'un mètre, s'est produite en Nouvelle-Calédonie sur l'île de Maré, dans l'archipel des îles Loyauté, tandis qu'à l'île des Pins, à Yaté et à Nouméa des vagues entre 45 centimètres et 80 centimètres ont été observées, a indiqué la sécurité civile locale, qui a précisé qu'aucun dégât n'était à déplorer.

Après une série de série de puissantes secousses sismiques, des dizaines de milliers d'habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu ont fui vendredi vers les hauteurs et l'intérieur des terres. Tôt vendredi matin, les 64 sirènes d'alerte au tsunami de Nouvelle-Calédonie ont retenti sur les plages de Nouméa et les pompiers ont fait évacuer baigneurs et sportifs. La plupart des magasins avaient aussi baissé leur rideau, a constaté l'AFP. Un numéro vert a été mis à la disposition de la population tandis que 11 écoles près du littoral à Nouméa ont été évacuées, a indiqué la province Sud.

Embouteillages à Tahiti

"Une vague de un à trois mètres va impacter l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l'école pour ne pas créer d'encombrement", avait alerté à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la Sécurité civile, faisant état d'une "réelle menace".

La montée des eaux a été bien moindre que prévu. Finalement, seules quelques personnes se sont retrouvées un peu déshydratées après avoir été bloquées plusieurs heures dans les embouteillages de Tahiti. Il était en effet interdit de circuler sur la côte Est, ce qui a provoqué des bouchons au Nord-Est de Tahiti.

Les services d'urgence néo-zélandais ont de leur côté ordonné l'évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l'Île du Nord). Quelques heures plus tard, peu après 1 heure (heure de Paris) vendredi, l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence a toutefois retiré son alerte, assurant que "les plus grosses vagues sont maintenant passées".

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