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Enveloppe piégée au FMI à Paris : ce que l'on sait de "l'attentat"

Un colis piégé a explosé au siège du Fonds monétaire international (FMI) à Paris, blessant l'assistante de direction aux mains et au visage. L'attaque n'a pas encore été revendiquée, mais François Hollande évoque un "attentat".

La police sécurise le siège du FMI à Paris
Marie Demeulenaere & AFP

Il était environ 11h30, ce jeudi 16 mars, lorsqu'une explosion a retenti au siège du Fonds monétaire international (FMI), situé avenue d'Iéna, dans le 16e arrondissement de Paris. Un colis piégé a blessé aux mains et au visage une secrétaire de direction, qui a ouvert le courrier. Selon les informations de la préfecture de police, le colis piégé était livré au secrétariat de représentation française du FMI. Présent sur place, le préfet de Paris Michel Cadot a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'une bombe, mais d'un engin artisanal : "Il semble que ce soit un engin pyrotechnique, ou un gros pétard. C'est quelque chose de relativement artisanal, ce n'est en rien une bombe", a-t-il annoncé. 

"Nous sommes encore en face d'un attentat. Il n'y a pas d'autre mot face à un colis piégé", a réagi François Hollande. En déplacement à Hyères (Var), le président de la République a soutenu qu'il préférait que l'État d'urgence soit maintenu jusqu'au 15 juillet 2017. Des propos qui interviennent à la suite de propos du garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, qui affirmait mercredi 15 mars que toutes les conditions étaient réunies pour "une sortie de l'État d'urgence."

Des anarchistes grecs à l'origine ?

L'attaque du FMI n'a pas encore été revendiquée, mais le siège du FMI avait reçu plusieurs appels ces derniers jours. "Il y avait eu quelques appels téléphoniques dans les derniers jours, mais qui ne semblent pas en lien avec cette affaire-là. Mais comme toujours, il y a parfois des menaces par téléphone dans les jours précédents", a ajouté Michel Cadot. 

Une enquête a été ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris, pour "tentative d'assassinat et destruction par moyen explosif en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs criminelle", a annoncé le parquet. 


Selon la police grecque, cet acte pourrait être "vraisemblablement " dû à "des anarchistes grecs". Un peu plus tôt, BFM TV annonçait que les timbres retrouvés sur l'enveloppe permettait de déterminer la même provenance pour la lettre dans laquelle se trouvait l'explosif qui a blessé une personne.

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