Ris-Orangis change ses plaques de rue… et commet quelques erreurs historiques

Depuis octobre, la ville renouvelle ses quelque 800 panneaux, en y ajoutant des courtes descriptions. Les 4 ou 5 erreurs qui s’y sont glissées devraient être rapidement corrigées.

 Le 14 janvier 2019, à Ris-Orangis. Cette plaque devrait être changée dans les prochaines semaines.
Le 14 janvier 2019, à Ris-Orangis. Cette plaque devrait être changée dans les prochaines semaines. LP/PAULINE DARVEY

    Et si vous lisiez les plaques de rues pour réviser vos cours d'histoire ? Depuis le mois d'octobre, la ville de Ris-Orangis change ses quelque 800 panneaux, en y ajoutant des petites descriptions, en dessous du nom de chaque rue. Sur l'un d'eux, on peut lire « fin de la Première Guerre mondiale ». Logiquement, vous vous trouvez donc dans la rue du 11-Novembre 1 918 ? Perdu ! À Ris-Orangis, vous êtes dans celle… du 8 mai 1945.

    « Ils veulent éduquer les habitants mais il y a des erreurs », déplore un riverain, qui a alerté la mairie la semaine dernière. « Peut-être que je suis le seul à lire ces nouveaux panneaux et qu'ils n'intéressent personne, se désole-t-il. Ou alors les guerres mondiales sont maintenant de la préhistoire et personne ne fait plus la différence. » Il y a quelques semaines, cet administré vigilant avait déjà signalé d'autres erreurs qui ont été corrigées depuis.

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    4 ou 5 erreurs sur 800 plaques

    « Il y en a eu 4 ou 5 sur 800 plaques », minimise-t-on du côté de la commune, qui assure que celle du 8 mai 1945 devrait être refaite par le prestataire qui les réalise, et réinstallée par les agents de la commune dans les prochains jours. La dernière tranche du renouvellement des plaques devrait, quant à elle, se terminer d'ici la fin du premier trimestre. « C'est le fruit d'un travail d'un an mené en collaboration avec une association », précise la Ville, qui tient, par ailleurs, à remercier « les habitants attentifs » qui ont signalé les fautes. « Nous ne sommes jamais à l'abri d'une erreur », assure encore la Ville.

    Yoann, un habitant de la rue du 8 mai 1945, n'avait pas encore remarqué la nouvelle plaque. « C'est bien qu'ils aient fait ça, applaudit le trentenaire. Mais c'est vrai qu'il faut donner les bonnes infos, surtout pour les jeunes. » Qu'il se rassure, au coin de sa rue, la vérité historique devrait être rapidement rétablie.