Q : Qu'est-ce qui vous a conduit à créer Geo For Tomorrow ? C'est extraordinaire pour un adolescent d'avoir eu une telle idée et de l'avoir menée à bien.

R : Je suis passionné de géographie depuis que j'ai eu mon premier atlas, en CP. Je lisais toutes ces informations sur les différents peuples et pays, et cela me fascinait. Comme je voulais en apprendre davantage, j'ai acheté d'autres livres, j'ai commencé à les lire et j'ai obtenu de bons résultats lors de plusieurs concours de géographie, dont le National Geographic League. Lors de mon année de quatrième, j'ai atteint le niveau national du concours, ce qui m'a vraiment plu.

De plus, j'ai eu la chance de voyager aux États-Unis et dans plusieurs autres pays. Lors de ma première année à l'université, j'ai été frappé de voir que peu d'étudiants, en particulier dans mon domaine, avaient les mêmes possibilités d'en savoir plus sur la diversité du monde. J'ai donc décidé de créer GFT. Dans notre société mondialisée, il est très important d'avoir certaines connaissances en géographie pour sa future carrière.

Q : Est-ce que vous envisagez de devenir enseignant ?

R : Oui, j'aimerais enseigner. Je m'intéresse aussi à la biomédecine, et j'espère pouvoir combiner la géographie et la biomédecine dans mon futur métier. Je pourrais peut-être créer ma propre entreprise et faire des choses intéressantes dans le domaine de la santé, en analysant les soins de santé à travers le monde et en proposant différentes applications à ce sujet.

Q : En quoi les outils Google Geo Tools vous ont-ils été utiles dans votre travail, et qu'est-ce qui vous a conduit à les choisir ?

R : Quand j'étais petit, j'allais souvent sur Google Maps pour examiner différents lieux, en particulier via Street View. C'était l'un de mes passe-temps favoris. Cela m'amusait beaucoup, et je le faisais presque tous les week-ends. J'étais fasciné par les différents paysages et ambiances que je découvrais à travers le monde, et c'est ce qui a éveillé mon intérêt pour cet univers.

Concernant GFT, Google Maps permet aux étudiants comme moi d'obtenir des informations sur tous types d'endroits dans le monde, sans se rendre sur place. Grâce à Street View, on peut examiner différents lieux au Moyen-Orient, et les enfants peuvent en savoir plus sur ces zones sans y être physiquement. C'est vraiment intéressant.

Q : On peut supposer que l'utilisation de ces cartes immersives favorise l'empathie et attise la curiosité des étudiants.

R : Absolument. Avec les outils de réalité virtuelle, les enfants sont fascinés par la possibilité d'examiner un lieu différent, totalement étranger, en ayant l'impression d'y être réellement.

Dans le cadre d'une de nos activités, nous apprenons aux enfants en quoi consistent les technologies de cartographie. Ensuite, nous dessinons une carte de leur école ou du site dans lequel nous travaillons, et ils peuvent se déplacer à l'intérieur, inspecter la zone, dessiner différents lieux et acquérir quelques connaissances spatiales. Nous pensons que cette activité est extrêmement utile, car elle permet aux élèves de développer leur réflexion sur les cartes et de se situer par rapport à d'autres endroits du monde.

De plus, cela les prépare pour les défis auxquels ils seront confrontés plus tard : parcourir le monde dans le cadre de leurs activités professionnelles, développer une pensée critique sur ce qui se passe autour d'eux et se poser des questions importantes. Une fois qu'ils en seront capables, ils pourront réussir dans n'importe quel domaine pour lequel ils se passionnent. Or la géographie est extrêmement utile pour développer cette curiosité essentielle et ce raisonnement analytique.