Les petits soldats du journalisme
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Détails du livre
- Nombre de pages de l'édition imprimée271 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurLes Arènes
- Date de publication23 janvier 2003
- Dimensions14.1 x 2.2 x 20.5 cm
- ISBN-102912485495
- ISBN-13978-2912485496
Aperçu du livre
Le Centre de formation des journalistes se proclame "la meilleure école de journalisme en France et même en Europe". Patrick Poivre d'arvor, David Pujadas, Pierre Lescure, Franz-Olivier Giesbert, Laurent Joffrin et tant d'autres ténors de la presse sont passés dans ses murs. Pendant deux ans, François Ruffin a suivi leur exemple. Elève appliqué, il a pris en notes les conseils des professeurs et les confidences des "grandes plumes ". Il s'est coulé dans le moule, pour voir. Et il a vu. "Dans un an, vous serez journalistes, confie un intervenant. Vous entrerez dans ce que j'appelle "le complot de famille", c'est-à-dire des règles qui peuvent scandaliser les gens mais, bon, c'est comme ça que la machine fonctionne." Un "complot " que ce livre met au jour : tacites ailleurs, les règles du métier sont ici affichées sans vergogne.
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Les Petits Soldats du journalisme ne se veut pas un pamphlet. Pas non plus, malgré les apparences, une dénonciation virulente. Il s’agit d’une enquête sans concession menée par un ancien élève de l’école qui s’insurge contre l’appauvrissement du contenu des médias. Voilà qui permettra aux lecteurs non compatissants de prendre la distance qui leur conviendra... Le texte de François Ruffin est accompagné de plusieurs dessins humoristiques et satiriques de Faujour. L’un deux représente un directeur de l’information sermonnant son stagiaire : "On s’en fout que tu n’aies rien à dire, l’important c’est de l’écrire"… --Denis Gombert
Quatrième de couverture
Pendant deux ans, François Ruffin a suivi leur exemple. Élève appliqué, il a pris en notes les conseils des professeurs et les confidences des « grandes plumes ». Il s'est coulé dans le moule, pour voir. Et il a vu.
« Dans un an, vous serez journalistes, confie un intervenant. Vous entrerez dans ce que j'appelle "le complot de famille", c'est-à-dire des règles qui peuvent scandaliser les gens mais, bon, c'est comme ça que la machine fonctionne. » Un « complot » que ce livre met au jour : tacites ailleurs, les règles du métier sont ici affichées sans vergogne.
Comme dans un miroir grossissant, le journalisme ordinaire se révèle alors sans fard : la célébration du vide, le mépris du public, la soumission aux pouvoirs, la quête du profit, l'information prémâchée comme seul horizon...
Un récit incisif et insolent qui démonte, pièce à pièce, les rouages de la machine médiatique.
Biographie de l'auteur
À propos des auteurs
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Informations sur le produit
Éditeur | Les Arènes (23 janvier 2003) |
---|---|
Langue | Français |
Broché | 271 pages |
ISBN-10 | 2912485495 |
ISBN-13 | 978-2912485496 |
Poids de l'article | 340 g |
Dimensions | 14.1 x 2.2 x 20.5 cm |
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Le ton est détaché, souvent ironique ou sarcastique mais jamais ennuyeux. Il est truffé de petits exemples très éloquents et de mini-portraits évocateurs. Les illustrations sont également amusantes et bien senties.
Comprendre les rouages de cette école apparemment prestigieuse, c'est comprendre pourquoi la grande presse (TV, radio, papier) est superficielle, homogène, disciplinée, abrutissante, pusillanime, voire servile quand il s'agit de réellement jouer son rôle de quatrième pouvoir. En effet, ce seraient là les qualités exigées pour être un "bon journaliste"...
A rapprocher entre autres des ouvrages de S. Halimi ou de V. Volkoff.
Dans ce livre, l'auteur nous livre (sans concession pour la pensée politiquement correcte actuellement en vigueur) au travers de témoignages d'élèves de la plus grande école de journalisme, comment les journalistes d'aujourd'hui (dans leur immense majorité) ne sont (ou ne seront) finalement que les faire-valoir de notre "société du spectacle" entièrement corrompue et décadente.
Ces soit-disant journalistes ne sont pas les relais éclairés et objectifs de l'actualité, ils ne sont tout au plus que des toutous abreuvés de dépêches AFP, aux ordres des services de communication des grands compagnies ou autres "holdings".
Sans cesse en quête d'affaires croustillantes et débiles, ils ne proposent plus aux lecteurs (ou auditeurs ou encore télespectateurs) de réfléchir mais nous divertissent au travers de poncifs et d'enquêtes du niveau de l'inspecteur Derrick !
Il constitue une intéressante plongée dans la formation d'une école de journalisme autrefois prestigieuse qui explique bien des choses que tout quidam aura facilement préalablement remarqué dans l'irrésistible évolution d'une profession, telle la précipitation outrancière et généralisée vers des faits souvent anecdotiques jugés soudainement d'actualité (avec tout le pouvoir de nuisance plutôt que de raisonnement possible) au détriment d'enquêtes approfondies suffisamment sourcées et sans à priori initial sur des sujets de fond, le formatage et la flatterie du public par la recherche du sensationnel, le rabaissement général de niveau, le conformisme et la police de la pensée, l'un et l'autre largement véhiculés, ainsi que la lente et glissante pente, bien entamée aujourd'hui, qui conduit d'un journalisme d'investigation vers un journalisme de manipulation. Il suffirait de prendre un exemplaire de tel grand quotidien d'aujourd'hui et un exemplaire du même titre paru il y a quarante ans pour confirmer l'évidence.
Toutefois, l'élève qu'était l'auteur aurait du savoir, qu'en pratique, maints plumitifs obscurs et laborieux peuplaient les rédactions d'autrefois pour un ou deux grands reporters connus. Dénoncer une pratique instaurée désormais comme modèle généralisé avec ses codes absurdes et ce, dès la formation, est utile mais ne soyons pas naïfs, voire ingénus si l'on regarde ce qu'était la pratique du journalisme dans le passé !
Il faut, en effet, ne pas trop s'illusionner et idéaliser outre mesure celle-ci : si le fait d'avoir des abonnés permettait à certains journaux et à certains journalistes (uniquement) d'avoir une beaucoup plus grande autonomie et une certaine liberté (dans le respect de la ligne éditoriale du titre) sans être outre mesure dépendant des publicitaires, des grands groupes financiers ou du pouvoir en place, il n'en ait pas moins vrai que tout reportage et article restait tributaire des renseignements recueillis et de la manière de les recueillir : même les plus grands des journalistes ou "reporters" que l'on encense aujourd'hui souvent par ignorance, ont produit volontairement des papiers peu respectueux de la réalité en étant simplement les porte paroles d'une partie (quand ce n'était pas d'un parti) et d'une certaine bien-pensance. Et qu'en était-il aussi des radios (sans parler des télévisions), véritable "voix de leurs maîtres", qui autrefois étaient souvent tributaires des pouvoirs en place ?
A lire en complément pour voir que la chasse aux subventions, même étrangères, par la presse, ne date pas d'hier et qu'elle n'est pas forcément inoffensive, bien au contraire, l'ouvrage "...L'abominable vénalité de la presse..." d'après les documents des archives russes (1897-1917). A. Raffalovitch, Librairie du Travail, Paris, 1931, réédité par les Editions Ressouvenances en 2008, qui traite des énormes subsides russes versés aux journaux français (qui allaient même pour certains à en solliciter avec insistance) qui avait pour but non seulement de diffuser une image avantageuse du régime tsariste et de la Russie, traité franco-russe oblige, mais aussi, indéniablement, de préparer le déclenchement d'un futur conflit (ils furent utilisés, par exemple, par le gouvernement de l'époque pour faire passer le vote de la loi Barthou du 7 août 1913 sur le service militaire de trois ans).
L'indépendance des journalistes et la liberté de la presse sont deux mythes savamment entretenus qui ne s'appliquent plus depuis longtemps qu'à de bien rares marginaux qui luttent, jour après jour, pour que soit respectée justement cette liberté et la diversité d'opinion bien malmenée aujourd'hui.Il est aujourd'hui impossible de trouver ceux-ci dans les medias "mainstream", concentration quasi-monopolistique oblige, mais le ver était dans le fruit depuis bien longtemps si ce n'est depuis toujours ! Le seul talent que l'on demande au journaliste, c'est de séduire le lecteur ou l'audimat et d'avoir le plus grand rendement possible et, comme le monde a beaucoup changé, lecteur et auditeur aussi, et il est bien difficile aujourd'hui de garder la fidélité de ceux-ci vu les nombreuses sollicitations dont ils font l'objet.
"Ma plume n'a été que greffière", ainsi parlait, avec honnêteté, au XVIIème siècle, Théophraste Renaudot , créateur de "la Gazette", le premier journal français financé et téléguidé par Richelieu, et bien souvent considéré comme le "Père des journalistes". C'est donc finalement à un véritable retour aux sources que l'on assiste aujourd'hui !
Une dernière remarque : vu le rôle presque exclusif joué par l'AFP, considérée la plupart du temps comme source unique d'une vérité incontestable, rôle bien montré par l'auteur, le livre incitera sûrement le lecteur attentif à se pencher utilement sur le fonctionnement réel de cette agence de presse.
Au bout de 80 pages j ai cru lire tout le bouquin mais il y a de très bonnes anecdotes à la fin, aussi ce livre est très bien.
J' aimerais beaucoup lire une version un peu plus actualisée mais finalement qu est ce qui a du changer depuis ?
Pratique pour en appeler à travailler davantage son bon sens et esprit critique.
Reste de très bonnes choses à lire et à intégrer à toute analyse plus constructive de ce métier.
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