Cartographie des Médias sociaux pour les #pompiers des Hauts de France

Cartographie des Médias sociaux pour les #pompiers des Hauts de France

En matière de médias sociaux et avec un peu de recul, il semblait intéressant de dresser une cartographie des réseaux et médias sociaux utilisés par les sapeurs-pompiers dans la région des Hauts de France, qui correspond aux départements de l'Aisne, du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Oise et de la Somme. Soit le ressort de l'Etat-Major Interministériel de Zone de Défense et de Sécurité Nord (EMIZSD Nord). Il ressort que les cinq Services départementaux d'incendie et de secours occupent principalement le terrain avec une page Facebook ainsi qu'un compte Twitter.


Facebook: 1.000.000 interactions/mois

La force de ces cinq départements se conjugue sur Facebook à travers plus de 65.000 abonnés aux publications. Le bilan des interactions mensuelles (Mentions j'aime, commentaires et partages) dépasse largement le million. La montée en puissance de ces pages ainsi que la professionnalisation devraient permettre de doubler la force de frappe des Sdis des Hauts de France sur les réseaux.


Twitter: + 600.000 interactions/mois

Pour le réseau bleu, considéré comme plus élitiste, lu par les élus et journalistes, on constate que les cinq Sdis totalisent plus de 13.000 abonnés et, surtout, plus de 600.000 interactions mensuelles.


Les vidéos arrivent en force

Avec plus de 600.000 vues et plus de 220 clips, films et reportages, les cinq Sdis de la région confirment leur présence sur les réseaux par le biais de la vidéo. Avec la démocratisation de la communication 100% mobile, le tournage, le montage et la diffusion de vidéos devrait elle-aussi se développer très vite. On voit notamment apparaître la diffusion de plus de plus fréquente de reportages sur Facebook Live, Periscope, Twitter, voire Instagram ou Snapchat.


Les réseaux "périphériques" ont leur importance

En marge des médias sociaux plus connus que sont Facebook et Twitter, les Sdis de la zone Nord diffusent également leurs sujets via d'autres vecteurs. C'est le cas d'Instagram, mais également de Snapchat. Le réseau au petit fantôme jaune a été choisi par les sapeurs-pompiers de l'Oise afin de diffuser des contenus qui s'adressent plus particulièrement aux 12-25 ans. Soit la population susceptible de devenir Jeunes Sapeurs-Pompiers, ou jeunes sapeurs-pompiers Volontaires. A ce jour, le Sdis de l'Oise teste de nouveaux contenus auprès de 400 abonnés.

Diffuser l'information en cas d'alerte

Les Services départementaux d'incendie et de secours sont présents sur les réseaux pour plusieurs raisons. Il s'agit d'expliquer aux populations ce qu'est un Sdis, de quelle façon travaillent les pompiers, avec quels moyens, quels véhicules. L'enjeu, c'est également le recrutement des futurs JSP, des futurs sapeurs-pompiers volontaires. Face à la concurrence de la garde nationale, des réservistes de l'armée, gendarmerie, police et autres, il faut rester visibles pour exister. Mais la présence au quotidien sur les réseaux, c'est aussi de l'anticipation. En cas d'alerte, la force de frappe des sapeurs-pompiers à l'échelon zonal peut être véritablement déterminante pour assurer la viralité et la véracité de l'information dans un monde où toute publication est systématiquement remise en question. Nous reviendrons bientôt sur un sujet complémentaire, à savoir l'utilisation à l'échelon local ou zonal des Médias Sociaux en Gestion d'Urgence, plus connue sous le sigle #MSGU. Nous explorerons également le monde un peu étrange des "applis" consacrées à l'entraide entre populations.

Pour cela, je vous invite à revenir à l'article du mois de septembre dernier intitulé "Alerter les secours : dans la jungle des Applis…"

Merci à l'ensemble des services Communication des Sdis concernés pour cette mise en perspective.

#SDIS #Pompiers #Aisne #Nord #PasdeCalais #Somme

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