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Prendre un taxi à Québec devient compliqué

Une voiture de taxi en train de rouler sur la Grande Allée, à Québec. Le temps est ensoleillé, il y a des feuilles aux arbres.

Les compagnies de taxi ont un besoin criant de chauffeurs en ce moment.

Photo : Radio-Canada / Raphaël Beaumont-Drouin

De nombreux chauffeurs de taxi ont quitté la profession pendant la pandémie et n’ont pas l’intention de reprendre du service. Avec le retour des touristes, des travailleurs et des fêtards, l'industrie ne parvient pas à répondre à la demande.

La relance économique est visible à Québec : les visiteurs étrangers sont de retour, les employés retournent au bureau et les restaurateurs renouent avec leur clientèle. Dans ce contexte prometteur, le manque de taxis fait tache d’huile.

Taxi Coop Québec a perdu près de 100 chauffeurs en deux ans. Avant la crise sanitaire, entre 250 et 300 conducteurs circulaient du mercredi au dimanche. Ils sont désormais un peu plus de 150 à prendre le volant du jeudi au dimanche.

Pandémie, loi 17 et prix de l'essence découragent les chauffeurs

La pandémie y est pour beaucoup dans cette situation, mais elle n’explique pas tout. L'adoption du projet de loi 17 sur le transport rémunéré de personnes par automobile et l’envolée des prix du carburant sont aussi à prendre en compte.

Tous les jours, des gens viennent me voir et me disent qu’ils travaillent à perte, confie Luc Selesse, porte-parole de Taxi Coop Québec.

Le service de raccompagnement TZ Capitale-Nationale n’est pas épargné. Près de la moitié de ses chauffeurs ont garé pour de bon leur véhicule depuis 2019. Dans ces conditions, l'organisme a décidé de lancer une campagne provinciale de recrutement.

Mauvaise image pour la ville

Moins de taxis, cela signifie plus de temps d'attente pour les clients. Sur la Grande Allée, les commerçants constatent et subissent cette nouvelle réalité.

Il arrive certains soirs que je doive dire aux clients que je n'ai aucun raccompagnement à leur offrir, regrette Thomas La Terreur, maître d'hôtel au bistro L'Atelier.

Celui-ci affirme que ça fait mauvais genre. C’est dommage pour l'image de la ville. Quand ce sont des touristes, on a l'air mal organisé.

Québec a accepté cette semaine de bonifier les compensations financières accordées aux camionneurs artisans pour faire face au coup de chaud qui enflamme les prix de l'essence. Luc Selesse aimerait que le gouvernement se soucie aussi de son industrie.

Présentement, un chauffeur de taxi est obligé de travailler une heure, voire une heure et demie en plus chaque jour pour payer tous ses frais. C'est pas normal, considère-t-il.

D'après les informations de Raphaël Beaumont-Drouin

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