Le jour se lève sur Marrakech, ancienne cité impériale de l’ouest du Maroc, au pied des montagnes de l’Atlas. Dans un appartement proche du centre-ville, une jeune femme se prépare. Ses matins suivent le même rituel : un petit-déjeuner en famille avant de se rendre à son lieu de travail, au volant de sa voiture. Elle fait route vers l’un des lieux les plus cosmopolites du Royaume, où se mêlent langues, cultures et couleurs : l’aéroport international de Marrakech, « la ville ocre ». Zoubida Chambari, 35 ans, n’y prendra pas de vol, mais lèvera les stores de la boutique dont elle est la gérante. Depuis décembre 2016, elle est responsable de magasin dans la zone « Duty free » (hors taxes) de l’aéroport de Marrakech-Menara, fraîchement rénové.
Financé à hauteur de 240 millions d’euros par la Banque africaine de développement, le 3ème programme aéroportuaire a contribué notamment à moderniser l’aéroport international de Marrakech. Il a ainsi permis la construction d’un nouveau terminal de 57 000 m2, la création d’un parking de 1 550 places et la mise à disposition de 12 nouveaux emplacements pour des avions moyen-courrier. Marrakech-Menara fait aujourd’hui partie des cinq aéroports en Afrique à avoir obtenu le label carbone niveau 1. A travers le témoignage de Zoubida et d’autres personnels de l’aéroport, la vidéo présente l’amélioration de la qualité des services offerts aux voyageurs ainsi que l’impact plus global sur l’activité touristique de la ville ocre.