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MAROC

Le Maroc est le "maillon fort" du monde arabe selon Nicolas Sarkozy

En visite au Maroc, Nicolas Sarkozy a présenté dimanche le royaume comme un "maillon fort" au Maghreb et dans le monde arabe. Le président des Républicains est notamment revenu sur ses propos controversés sur les migrants.

Nicolas Sarkozy a prononcé un discours dimanche 21 juin en ouverture d'une réunion de la section locale des Républicains à Casablanca.
Nicolas Sarkozy a prononcé un discours dimanche 21 juin en ouverture d'une réunion de la section locale des Républicains à Casablanca. Fadel Senna, AFP
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Au terme d'une visite de deux jours au Maroc, Nicolas Sarkozy a déclaré, dimanche 21 juin, que le Maroc était un "maillon fort" au Maghreb et dans le monde arabe.

Reçu avec tous les honneurs d'un chef d’État, le patron des Républicains a vanté l'action de Mohammed VI depuis son accession au trône il y a 16 ans. "Depuis 1999, il y a un roi qui tient la barre. [...] Depuis 1999, quel pays arabe a fait un tel chemin vers la modernité ?", s'est interrogé l’ancien président en ouverture d'une réunion de la section locale de son parti à Casablanca, la capitale économique marocaine.

"Vous vivez dans un pays stable, et quand il y a eu toute la période des Printemps dits arabes, beaucoup d'observateurs ont vu le Maroc comme un maillon faible, mais il a été un maillon fort", a-t-il encore déclaré à son auditoire.

Nicolas Sarkozy doit s’entretenir, lundi, avec les ministres marocains des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice, avant d’être reçu par le chef du gouvernement puis par le roi.

Sortie de crise

Proches alliés, Paris et Rabat sortent d'une crise diplomatique de près d'un an liée principalement à des dépôts de plaintes en France visant le patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi.

>> À lire sur France 24 : "Paris s'apprête à décorer l'homme au cœur de la brouille franco-marocaine"

La page de cette brouille a été tournée à la faveur de la signature, en début d'année, d'une nouvelle convention judiciaire, en cours d'examen par le Parlement français.

Nicolas Sarkozy n’a pas commenté cette crise mais est brièvement revenu sur ses propos controversés au sujet de la migration. Jeudi, il avait provoqué l'ire de la gauche en comparant l'afflux de migrants en Europe à une grosse fuite d'eau.

"D'abord, le fait que ça soit des migrants ne change rien au fait que ce sont des êtres humains", a fait valoir d'emblée Nicolas Sarkozy.

Il a alors réitéré sa volonté "d'en finir avec Schengen". "Il faut un Schengen 2 dans lequel ne rentreront que les pays ayant adopté la même politique migratoire", a-t-il souligné.

Avec AFP
 

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