Israël-Hamas : depuis Marseille, Nicolas Sarkozy estime que "la voie de sortie est diplomatique"

Guest star de la 23e édition du Forum des entrepreneurs au stade Vélodrome à Marseille, l'ancien président de la république Nicolas Sarkozy affiche un message clair. Concernant l'Embrasement international, "il faut être franc. Ce qui s'est passé contre Israël est inacceptable. Rien ne peut justifier. Il faut condamner." La place de l'Europe doit être prépondérante. "C'est inacceptable pour l'être humain et encore plus pour l’Europe car la Shoah a eu lieu ici, a réagit l'ancien président. Les pogroms, les camps de la mort ont eu lieu en Allemagne par le régime nazi. Pour nous, français juifs ou pas, l'existence et la sécurité d'Israël est non négociable."

L'ancien président positionne le Hamas comme "agresseur" et les familles "ravagées par la violence barbare" sont les victimes. Comme il l'avait fait pour le soldat Shalit, il appelle l'état français à une prise de conscience. "Il faut tout faire pour sortir les otages. Chaque vie humaine compte. A l'époque, pour ce soldat, la France serait entrée dans la bagarre", dit-il, précisant alors que "ce n'est pas de la géopolitique mais de l’humanité. La solution n’est jamais la violence qui répond à la violence."

Dans un diatribe appuyée, Nicolas Sarkozy confie "croire à une solution politique. Il faudra recommencer à parler. Les ukrainiens et les russes doivent se parler. Tout comme les israéliens et palestiniens. C'est la Seule voie raisonnable. Ils doivent trouver un chemin pour vivre à côté, ensemble." Avant de conclure : "Je crois en la diversité au Moyen-Orient. La voie de sortie ne pourra être que politique et diplomatique"