Miss France : trois rebelles parmi les candidates

L'élection de Miss France, c'est dans dix jours. Et comme chaque année, qui dit concours, dit rebondissement à la "Amour, Gloire..." et scandale.

Trois des trente-deux candidates en lice semblent avoir grillé leur chance de remporter la couronne. Leur tort ? Avoir posé en petite tenue.

Miss Corse en mère Noël

Car, comme le précise le règlement de Miss France, "toute participation à une séance à caractère érotique ou pornographique" est formellement interdite. Or, Voici.fr a dévoilé hier des photos dénudées de Louise Robert, alias Miss Corse.

La jolie jeune femme a posé pour une série de photos en lingerie, mais également dans une mise en scène plus bucolique, topless, en pleine nature, de petites ailes de fée accrochées dans le dos.

Dans une autre série, la Corse pose en bustier de mère Noël, des paillettes dorées sur sa poitrine dénudée. Ces prises de vue sont l'oeuvre d'une photographe installée en Corse, elles étaient visibles sur son site, avant d'être retirées.

Miss Limousin tartinée de chocolat

L'autre Miss en danger, c'est Miss Limousin. Sandra Longeaud était en effet à l'affiche du salon du chocolat en 2011 : elle prend la pose, vêtue d'une nuisette de cacao.

D'autres photos, désormais introuvables, la montreraient très dénudée, la peau entièrement recouverte de chocolat.

Miss Tahiti en string

La troisième Miss incriminée vient de Tahiti. Hinarani de Longeaux aurait menti sur sa profession, ne dévoilant pas qu'elle était mannequin. De plus, la sublime brune aurait elle aussi déjà posé en sous-vêtements, et notamment en string.

Punies ?

Les Miss Corse, Limousin et Tahiti ont donc du souci à se faire... Même si, pour l'heure, le discours officiel est plein de mansuétude du côté du comité Miss France.

Pas de décision - autrement dit de sanction - immédiate, les Miss seront jugées le jour de la présélection. Car deux jours avant la cérémonie officielle, le groupe des trente-trois prétendantes au titre subit un premier écrémage. Culture générale, attitude durant le mois de préparation, éventuels manquements au règlement : les Miss en puissance doivent se justifier devant un jury de professionnels.

Le résultat de ces présélections n'est révélé que le jour du show télé, en direct : afin de recueillir les votes des téléspectateurs, douze Miss seulement défileront alors, notamment en petit bikini.

Précédents...

Un air de déjà-vu pour ces mini-scandales, qui en rappellent bien d'autres. Le premier "écart" date de 2006 : sur la traditionnelle photo des Miss, un doigt d'honneur, impossible à identifier. Le début d'une longue série de couacs.

On se souvient du règne mouvementé de Valérie Bègue, élue Miss France 2008. Les photos suggestives de la jeune Réunionnaise léchant du lait concentré sur un tronc d'arbre ou les bras en croix dans une piscine, avaient fait grand bruit. "Une erreur de jeunesse", tentera-t-elle - en vain - de se justifier.

Laura Tanguy, deuxième dauphine de Valérie Bègue, est mandatée pour la remplacer lors des événements officiels. Pas de chance, des photos lascives et dénudées de Miss Pays de Loire sont également dévoilées peu après... 2009 sera un cru tout aussi peu frileux.

Des photos trash de la Miss Paris, Kelly Bochenko, qui avait participé au concours trois semaines plus tôt, sont publiées dans le magazine Entrevue - qui avait déjà sorti celles de Valérie Bègue. Sur la couverture, Bochenko apparaît à moitié nue, un index dans la bouche et une main dans la culotte. Et les pages intérieures dévoilent des clichés encore plus explicites... Kelly Bochenko n'est pas la seule Miss francilienne à avoir fait des ravages.

Une semaine avant la tenue de l'élection, en novembre 2010, une vidéo de Jessica Muzaton refait surface. Elle apparaît en petite tenue, l'air polisson, défilant pour un géant du porno. Le dernier tollé date d'août dernier : après s'être dénudée dans les pages de Paris Match, la Miss France 2011 Laury Thilleman a été destituée de son titre.