L’antifascisme cherche sa voie face aux éclats de l’extrême droite
Éric Zemmour et Marine Le Pen en campagne présidentielle d’un côté, des groupuscules d’extrême droite dans la rue et sur les réseaux sociaux de l’autre. En face, les militants antifascistes cherchent des pratiques nouvelles, malgré le poids de leurs vieilles querelles.
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MiMi-janvier, environ 200 militants d’ultradroite, dont certains arboraient des signes nazis, ont défilé dans les rues de Paris, en marge d’une manifestation anti-passe sanitaire. Début décembre 2021, le condamné pour haine raciale Éric Zemmour organisait en Île-de-France un grand rassemblement dans lequel des militant·es antiracistes se sont fait cogner et expulser. Au-delà des bastions traditionnels de l’extrême droite militante que peuvent être les villes de Strasbourg, Nice ou Lyon, des groupes néofascistes s’affichent sans vergogne dans des villes jusque-là épargnées, comme Grenoble ou Besançon (lire le décompte précis établi par le site Rapports de force d'un an de violences d'extrême-droite ici).