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France

Nicolas Sarkozy promulgue la réforme des retraites, place au remaniement

La réforme des retraites relèvera donc progressivement de 60 à 62 ans l'âge de départ légal à la retraite. Quelques heures après la validation de la loi par le Conseil constitutionnel, hier mardi 9 novembre, le président de la République l'a validée dans la nuit. Pour Nicolas Sarkozy, c'est une page qui se tourne et la voie est ouverte au remaniement gouvernemental.

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy Reuters
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Saisi le 2 novembre dernier par le Parti socialiste, le Conseil constitutionnel a mis une semaine pour rendre son avis. Une réponse rapide qui a permis à Nicolas Sarkozy de promulguer la loi sur la réforme des retraites au plus vite, avec une publication dès ce mercredi matin au Journal officiel.

La validation du Conseil constitutionnel est intervenue alors que les syndicats, rejoints par toute la gauche pendant les 2 mois et demi de mobilisation, viennent de clore le chapitre des manifestations nationales massives.

Cette réforme, votée et promulguée, va garantir le financement de nos retraites.

00:34

Xavier Bertrand

Au plus bas dans les sondages, le chef de l'Etat, qui a fait de cette réforme le symbole de sa volonté à changer la France, avait annoncé en juin dernier qu'il remanierait son gouvernement peu après la promulgation de la loi.

Ce remaniement devrait avoir lieu en début de semaine prochaine, après le voyage officiel de Nicolas Sarkozy, jeudi et vendredi, à Séoul où la France prend la présidence du G20. Dans la majorité il ne fait plus aucun doute que François Fillon reste Premier ministre. Jean-Louis Borloo, son principal rival pour Matignon, n'y croit plus du tout. C'est en tout cas ce que le ministre de l'Ecologie a confié mardi à des parlementaires proches de lui. Le président français lui aurait fait comprendre, au téléphone, qu'il ne le nommerait pas à Matignon. Si l'hypothèse de garder François Fillon comme Premier ministre se confirme de plus en plus, Nicolas Sarkozy devrait en revanche modifier assez largement la composition du gouvernement.

La contestation, sous d'autres formes ?

Les syndicats, qui ont mené la bataille contre le projet de loi pendant deux mois ont décidé d'une nouvelle journée d'«actions multiformes» contre la réforme le 23 novembre.
Dans l'opposition, on affirme également ne pas vouloir baisser les bras. Selon la numéro un du PS, Martine Aubry, le Conseil constitutionnel « a rempli son rôle purement juridique, ce qui ne nous empêche pas de continuer à critiquer une réforme tout aussi injuste qu'inefficace».

Notre bataille politique, elle, demeure.

00:58

Marysole Touraine

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